Coronavirus: tirs croisés sur le certificat vert européen pour voyager
LE SOIR – Alors que les Européens se demandent à quelle sauce ils vont être traités aux frontières cet été, nombreux sont les détracteurs de la proposition de certificat vert européen.
Alors que les Européens se demandent à quelle sauce ils vont être traités aux frontières cet été, nombreux sont les détracteurs de la proposition de certificat vert européen.
Une facture de test PCR pour pouvoir traverser les frontières, une « taxe sur la libre circulation », ironise, sur son compte Twitter, Alberto Alemanno, professeur de droit européen à HEC. « 46,81 euros » en Belgique, précise l’eurodéputée belge Saskia Bricmont (Ecolo).
Son cabinet nous dit avoir reçu des dizaines de milliers de mails enjoignant à l’élue de rejeter la proposition de certificat vert européen qui aiderait à voyager en répertoriant trois types de données (si l’on est vacciné contre le covid, si l’on est en possession d’un PCR négatif ou si l’on est remis du covid et qu’on a donc des anticorps). Si quelques courriers vont jusqu’à accuser l’UE « de préparer un génocide » (sic), certains présentent une lecture juridique assez poussée du texte proposé en mars dernier par la Commission européenne.