L’idée d’un certificat européen de vaccination sur la table des discussions

FINANCIAL TIMES – Budget stand-off over rule of law ends in neither victory nor defeat for Hungary and Poland.

La campagne de vaccination est lancée dans l’ensemble de l’Union européenne. Les dirigeants se projettent désormais lentement vers un retour à la normale. Cette étape passera par le rétablissement de la libre circulation des personnes entre les Etats membres.

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Pour certains la solution doit prendre la forme d’un certificat de vaccination. Les pays qui dépendent fortement du tourisme comme la Grèce ou le Portugal, soutiennent ce projet. “L’idée principale est qu’une personne vaccinée n’a pas besoin de passer des tests PCR ou d’être placé en quarantaine“, défend l’eurodéputée portugaise Cláudia Monteiro de Aguiar (PPE).

La Commission européenne dit travailler avec les capitales sur la mise en place de ce passeport vaccinal. Mais la question est délicate car elle pourrait devenir discriminatoire. “En aucun cas nous voulons créer une situation où les personnes qui ne souhaitent pas se faire vacciner ou qui ne peuvent pas se faire vacciner pour des raisons médicales par exemple, puissent être limitées dans leurs droits et leurs libertés“, insiste le vice-président de la Commission Maroš Šefčovič.

En ce début de campagne de vaccination, créer une différence entre ceux qui ont reçu les injections et ceux qui sont encore en attente pose question. La France par exemple, confrontée à un fort scepticisme de la population à l’égard du vaccin, est opposée à ce certificat. De plus, des voix s’interrogent sur l’efficacité d’un tel passeport santé. Le sérum “ne peut pas arrêter la transmission donc la justification d’un certificat est très limitée“, estime Alberto Alemanno, professeur de droit européen à HEC.

Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE se retrouveront jeudi pour un sommet en visioconférence. Dans les couloirs certains évoquent l’espoir de parvenir d’un accord d’ici la fin du mois. Mais face à des opinions publiques divisées et des lenteurs dans les campagnes de vaccination, des progrès semblent peu probables.

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